Easy Switch est une procédure qui a été introduite pour faciliter le changement d’opérateur lorsque vous disposez au minimum d’un service d’accès à l’internet ou d’un service de télévision.
Elle vous libère de la plupart des démarches administratives lors d'un changement d'opérateur. Votre nouvel opérateur règle notamment la résiliation de l’ancien contrat, dès que ses services ont été installés chez vous.
La procédure est toujours applicable aux consommateurs, mais les entreprises ou les ASBL peuvent également y recourir lorsqu’auprès de leur ancien opérateur, elles :
Regardez cette vidéo pour voir comment cela fonctionne ou lisez notre explication ci-dessous.
Vous avez le droit de convenir avec l'opérateur d'une date précise pour l’activation de ses services.
Dès que l'opérateur sait qu'il ne pourra pas respecter cette date, il doit vous en informer et convenir avec vous d'une nouvelle date fixe.
Dans le cas contraire, vous avez droit à une compensation de 6 euros par jour de retard dans l'installation (la date fixe à laquelle l'installation n'a finalement pas été réalisée est incluse dans le nombre de jours de retard). Cette compensation doit être demandée auprès de votre nouvel opérateur.
Si une visite d’un technicien est nécessaire, vous avez le droit de fixer un rendez-vous dans des plages horaires d’une demi-journée au maximum. Vous ne devez ainsi pas prendre congé pendant une journée entière. Si le technicien ne s’est pas présenté au moment convenu, vous avez droit à une compensation de 30 € par rendez-vous manqué. Votre nouvel opérateur doit vous payer automatiquement cette indemnité si la présence dans la plage horaire convenue n'est pas prouvée par un rapport du technicien.
Conformément aux règles de l’Easy Switch, les opérateurs sont d'abord priés d'activer les nouveaux services avant de désactiver les anciens. Mais parfois, cela n'est techniquement pas possible. Par exemple, lorsque le changement doit s’opérer sur le même réseau. Dans ce cas, les opérateurs doivent assurer une bonne coordination et une interruption minimale du service.
Si l'interruption du service dure plus d'un jour ouvrable (sans compter le jour même de l'interruption du service), le nouvel opérateur doit automatiquement vous verser une compensation de 10 euros par jour calendrier d'interruption du service.
Par exemple : l'ancien service a été interrompu le jeudi ; le nouveau service a été activé le mardi suivant. Vous avez automatiquement droit à une compensation de 30 euros de votre nouvel opérateur. Celle-ci doit être payée au moment de la première facture après la migration ou via une note de crédit émise au moment de cette première facturation.
Si vous possédez des services auprès de plusieurs opérateurs. Vous pouvez uniquement demander la procédure Easy Switch pour le transfert d’un opérateur que vous quittez vers le nouvel opérateur. Vous devez effectuer vous-même la résiliation pour les autres services.
Lorsqu’il existe une différence significative constante ou régulière entre les vitesses réelles du service d’accès à l’internet et les vitesses indiquées par le FAI dans le contrat.
Il existe des tests de vitesse (de tierces parties ou d’opérateurs) pour mesurer les performances en termes de vitesse réelle des FAI.
Lorsque vous en avez sélectionné un, il est dans votre intérêt de recueillir les preuves les plus précises d’une vitesse défaillante.
Quelques exemples :
Vous en trouverez encore d’autres sur l’internet. Les circonstances suivantes ont une influence positive sur la précision des mesures :
Même en prenant en compte toutes ces astuces, il reste toujours les limitations liées à l’appareil de mesure. Par exemple, pour mesurer une vitesse de 1 Gbps, l’ordinateur portable doit disposer une carte réseau capable d’atteindre une vitesse de 1 Gbps. Cela est souvent déjà possible avec des ordinateurs portables plus modernes et/ou plus chers, mais elle peut manquer sur les modèles plus anciens et/ou meilleur marché.
Ne partez pas des vitesses indiquées par les opérateurs dans leurs publicités.
Les fournisseurs de services d’accès à l’internet fixe (FAI) doivent indiquer dans leurs contrats et également sur leur site internet la vitesse minimale, la vitesse maximale et la vitesse normalement disponible.
Une décision de l’IBPT définit comment il faut comprendre concrètement ces valeurs, en tenant compte de la manière dont les réseaux sont conçus en Belgique:
Les vitesses effectives doivent se situer entre les vitesses minimale et maximale et, de préférence, aussi proche que possible de la vitesse normalement disponible.